Festival du printemps de la chanson marocaine
La 10-ème édition du festival du printemps de la chanson marocaine qui porte cette année le nom du grand poète feu Mohamed Belhoucine, s'est ouverte, jeudi soir, à Marrakech et devra se poursuivre jusqu'au 17 courant dans la cité ocre. Initié par le Syndicat libre des musiciens marocains en collaboration avec le Conseil régional de Marrakech, le Conseil communal de la ville et le Conseil régional du tourisme (CRT), cette édition prévoit une grande soirée artistique qui sera animée, vendredi soir au Palais des Congrès, par des chanteurs célèbres ainsi que par de jeunes stars de la chanson marocaine et populaire, le tout dans une ambiance de fête et de joie.
De l'avis des organisateurs, cette manifestation artistique et culturelle se veut une occasion pour l'ensemble des chanteurs et artistes de présenter leurs dernières oeuvres mais aussi d'interpréter certains grands succès du chanteur populaire à l'accent marrakchi, Hamid Ezahir La séance d'ouverture du festival a été également l'occasion de rendre hommage à certains poètes marocains notamment par à l'organisation de cérémonies de présentation et de signature de recueils. Le prix de "luth d'or" de cette édition sera décerné cette année à Hamid Ezahir et ce, en signe de reconnaissance pour son dévouement, ses sacrifices et ses longues années dédiées à la promotion de la chanson populaire marocaine.
Dans un point de presse organisé à cette occasion, M. Mustapha Baghdad, secrétaire général du syndicat libre des musiciens marocains, a mis en exergue l'ensemble des efforts déployés par cette instance pour qu'un texte de loi défendant les droits de l'artiste et contribuant à améliorer sa situation voit le jour.
A ce propos, il a insisté sur la nécessité pour l'ensemble des parties concernées de déployer davantage d'efforts afin de créer un cadre adéquat à même de permettre à l'artiste marocain de faire montre de plus de créativité et de mener une vie digne notamment à travers, une meilleure défense des droits d'auteur et autres droits voisins et une lutte efficiente contre le phénomène du piratage.
"La lutte contre ce fléau (piratage) n'est pas une entreprise aisée aussi bien au Maroc où la problématique se pose de plus en plus avec acuité que dans d'autres pays", a-t-il dit, estimant qu'"il est désormais indispensable pour chaque artiste de connaître ses droits et ses obligations et de travailler dans un cadre contractuel et pour les pouvoirs publics de veiller sur la bonne application des textes juridiques déjà en vigueur en la matière ".