Leila Alaoui : l’ultime engagement
Née d’une mère française et d’un père marocain, Leila Alaoui a grandi dans la ville rouge. Après des études de photographie à New York, elle est revenue vivre à Marrakech où elle a lancé son travail photographique. A travers ses différents projets, elle a toujours cherché à attirer l’attention sur le sort réservé aux migrants ainsi que sur les questions culturelles. Fervente défenseuse des droits des femmes, elle a été tuée dans un attentat terroriste au Burkina Faso, elle avait trente-trois ans.
Laila Hida : l'art pour seule alternative
Née à Casablanca, Laila Hida est une photographe autodidacte qui vit maintenant à Marrakech. Son premier travail photographique mettait en scène des usines désaffectées et de vieux bâtiments industriels. Puis avec le temps, elle s’est intéressée aux portraits, y apportant là aussi, sa touche très personnelle. Très active sur la scène culturelle de sa ville d’adoption, elle a fondé le 18, un espace d’arts et de culture alternatifs au coeur de la médina. Tout comme Leila Alaoui, elle porte un intérêt tout particulier aux droits des femmes et milite activement pour l’égalité des chances en matière d’éducation.
Achraf Baznani : un photographe au pays des merveilles
Natif de Marrakech, Achraf Baznani propose des oeuvres visuelles étonnantes. Ces photographies cherchent à faire voyager le spectateur dans un monde onirique. Ici, le réel n’a pas sa place et les effets en tous genres sont rois. Tout y est plus grand et décalé. Ainsi, vous pourrez voir le photographe assis dans une ampoule ou bien encore prenant la pause près d’un lapin géant en peluche. Son travail fait la part belle au surréalisme et à la poésie.
Abderrazzak Benchaâbane : l’art de l’éclectisme
Abderrazzak Benchaâbane, oeuvre sans relâche pour le rayonnement de sa ville natale Marrakech. Touche à tout de grand talent, ce parfumeur, restaurateur du jardin Majorelle, fondateur du festival Jardin’art et du magazine “ Jardins du Maroc, Jardins du monde” est aussi un photographe accompli. Avec ses photographies en noir et blanc, il livre un regard amoureux sur son pays. Loin des clichés exotiques, il a pris le temps de s’attarder sur son Maroc intime. Chaque image est chargée de l’émotion profonde qu’il entretient avec son pays. Le très beau livre intitulé “Maroc intime” regroupe l’essentiel de ce travail. Pour ceux qui auraient la chance d’être à Marrakech, il est possible de voir les photographies de Monsieur Benchaâbane au Musée de l’Art de Vivre. Musée qui au passage, a été fondé par l’artiste lui même.
Photos : DR