Exils : Histoire visuelle des exilés
Exils est né d’un projet d’exposition autour de cinq artistes invités à produire des œuvres autour de l’exil en tant qu’élan fondateur de la pensée et de l’action humaine. La nécessité d’élargir les focus, d’opter pour une démarche pluridisciplinaire et d’intégrer des regards croisés est venue enrichir ce projet initial par une conférence, un colloque, et autres événements culturels qui se sont imposés par leur pertinence.
C’est le travail de toute une équipe qui prend souvent le nom de Projet Exils avec Nadia Sabri, directrice du projet et commissaire de l’exposition. Des partenaires ont par ailleurs permis à ce projet de se réaliser, essentiellement le Ministère de la Culture, Le Goethe‐Institut, La Faculté des Sciences de l’éducation ‐ Université Mohamed V de Rabat, La BNRM, et d’autres partenaires.
L’exposition d’art Exils à la Galerie Bab Rouah‐Rabat : Vernissage le 22 mars à 18h
Désiré ou contraint, l’exil pourrait‐il être aussi un des fondements de la création artistique ? Quelles sont les perspectives de l’exil ? Ses points de vue ? Des mots et des images comme frontière, objet d’exil, territoires d’exils, et histoire visuelle des exilés sont questionnés par cinq artistes marocains et étrangers invités par la commissaire pour interroger la complexité et la richesse des territoires de l’exil: Mustapha Akrim, Zineb Andress Arraki, Josep Pedro Ginestar, Myriam Tangi et Ulrike Weiss.
Le colloque, Maroc, terre d’exil, organisé par la Faculté des Sciences de l’Education de Rabat et l’équipe du projet Exils à la BNRM, le 24 mars 2016 à partir de 9h.
L’exil se rappelle avec force dans l’actualité du monde. Il apparaît pourtant dans l’histoire comme un phénomène partagé et universel. Si les figures de l’exil et du déracinement apparaissent comme un fondement de l’identité, elles posent aussi de façon tragique le problème de la filiation. Dans les deux cas, c’est la difficulté de penser une transmission qui doit accepter le vide et l’absence comme déterminations constitutives.
A partir de prises de positions diverses, il s’agit de faire entendre des 2 paroles qui s’expriment sur ce thème sans forcément se côtoyer. Il s’agit de même, d’interroger la coexistence et le vivre‐ensemble qui caractérisent la société marocaine, hier comme aujourd’hui, et de déterminer les ressorts d’une « pensée agissante » pour renouveler les représentations de la société. Cette rencontre ouverte au grand public réunit des universitaires, des artistes et des personnalités de la société civile. Les partenaires Fruit d’une démarche partenariale, ce projet a mobilisé de nombreuses énergies pour permettre sa réalisation. Partage d’idées et de moyens ont été au cœur de cette démarche pour faire valoir l’acuité de l’exil dans la société marocaine.
Avec le soutien de :
Le Ministère de la Culture, Le Goethe‐Institut, La Faculté des Sciences de l’éducation ‐ Université Mohamed V de Rabat, La BNRM, Le Musée du judaïsme marocain – Casablanca ; L’Institut français d’El Jadida ; Le CCME ; Le Gadem‐ Rabat, L’Ambassade d’Espagne.
En partenariat avec :
L’Institut français de Casablanca ; La Fondation Hiba ; La Fondation Orient – Occident ; Le Comité marocain du Pen International ; Le Magazine Diptyk – l’art vu du Maroc.
Principaux événements et dates à retenir:
Exposition d’art – Galerie Bab Rouah – Rabat du 22 au 31 mars 2016
Vernissage le mardi 22 mars à 18h
Rencontre autour de l’exposition – Institut Français de Casablanca ‐ Mercredi 23 mars à 19h30
Colloque Maroc, terre d’exil – BNRM ‐ Jeudi 24 mars 2016 de 9h à 18h
Projections cinématographiques, café du cinéma Renaissance, les 25, 26 et 27 mars à 19h
Spectacle vivant à l’esplanade de la BNRM, Jeudi 24 mars 2016 à 19h