Mawazine, en direct ...
L’édition 2012 du Festival Mawazine Rythmes du monde à Rabat a baissé le rideau samedi 26 mai 2012.
La star américaine Mariah Carey a clôturé le Festival par un concert incroyable donné sur la scène principale OLM Souissi. DJ Abdel a pris sa relève avec brio. Alors que du côté de la scène Hay Nahda, c'est le très populaire chanteur libanais, Waël kfoury, qui a conquis son public.
Comme à chacun de ses déplacements, Lenny Kravitz lance au monde un appel à la paix. Chose faite vendredi soir pour son concert à Rabat.
Cette édition a été une nouvelle fois un succès et a positionné le Festival comme un rendez-vous incontournable de la musique du monde.
8 spectacles de rue ont participé à la réussite de l'évènement, où le Maroc, la France, l'Inde, la Roumanie ... ont organisé des représentations de grande qualité.
Vivement Mawazine 2013 !
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La star très attendue, Jimmy Cliff, a mis le feu à la scène OLM Souissi mercredi soir. Pour sa première à Rabat, le chanteur jamaïcain a été grandiose.
La grande chanteuse Assala Nasri, qui se produisait sur la scène de Nahda, a donné un concert émouvant, devant ses fans très enthousiastes. La diva a encore une fois soutenu les révolutionnaires syriens et leur combat pour la liberté.
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Dommage que Mawazine soit le théâtre de certaines violences gratuites et pardonnées ...
Puisque the show must go on ... Record d'affluence pour Cheb Khalid, avec 175.000 spectateurs de toutes nationalités présents pour un concert de folie. Notons qu'il est le seul artiste maghrébin a se produire sur la scène OLM Souissi, aux côtés des grandes stars internationales.
Cette même scène a été prise d'assaut par les 90 danseurs du groupe turc Fire of Anatolia.
Au Chellah, les musiques perse et anatolienne ont résonné grâce au duo de l'iranien Kayhan Kalhor et le turc Erdal Erzincan. Un public en total harmonie avec ces musiciens hors pair et ce lieu magique. Le public du Chellah a pu admirer l'ambassadrice de la musique afghane authentique, Farida Mahwash.
Le britannique Nigel Kennedy a, quand à lui, montré tout son génie au violon en mêlant les compositions de Bach et Vivaldi à son propre travail de compositeur, à du jazz également, finissant par des musiques traditionnelles hongroise et écossaise. Une pure merveille !
Mais aussi ... la Béninoise Angélique Kidjo, entre chant et danse, les égyptiens Hany Shaker et Mohamed Hamaki, et Khoumassi El Hefni. Pour la scène marocaine, Nasr Megri, Mohammed Tioussi, Nabila Maan, et Hassan Megri, dont c'était la dernière représentation en public. L'artiste a décidé de quitter la scène, laissant la place à son fils Nasr Megri. Les spectacles s'enchaînent avec autant de richesse et de talent pour un public émerveillé.
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Le premier concert est donné par la diva de la musique disco des années 70, Gloria Gaynor. Ses fans étaient réunis au Théâtre national Mohammed V pour réécouter tous ses grands morceaux.
Le rappeur Pitbull a enflammé la scène principale OLM Souissi. Quelque 60.000 personnes sont venus l’applaudir samedi soir, pour une heure et demi de concert à la hauteur de l’artiste.
La relève a été assurée sans faille par les DJs australiens, Yolanda Be Cool. Sylvester Martinez et Johnson Peterson ont fait vibrer leurs platines pour des morceaux electro bien connus des clubbers du monde entier.
Au Bouregreg, où prend place la programmation africaine, le musicien sénégalais Cheikh Lô a prôné la fraternité entre son pays et le Maroc, porté par un public conquis.
Les artistes marocains étaient quant à eux réunis sur la scène de Salé. Avec le percussionniste maroco-sénégalais Mokhtar Samba, le groupe précurseur du punk au Maroc, Haoussa, et la musique hip hop et R&B du groupe de rap marocain qui se produit au Danemark, Outlandish.
A l’espace Nahda, Fadel Chaker et Yara ont fait vibrer la musique libanaise. Et dimanche, c'est Nancy Ajram, qui a envoûté son public. Très applaudie, la diva libanaise a rendu hommage à la regrettée Warda.
Des chansons d’amour à souhait, dans la salle Bahnini, grâce au chanteur tunisien Mohamed Jbali. Au Chellah, le public a pu admirer la diva Farida Mahwash. Sa puissante voix a littéralement ensorcelé l’assistance.
Mais également, LMFAO, les n°1 dans les clubs du moment avec leur son house electro, Magic System, et le musicien maghrebin Aziz Sahmaoui, co-fondateur de l'Orchestre national de Barbès, qui a célébré la musique berbère des Gnaoua.
Le Festival Mawazine investit également les rues de Rabat pour des spectacles de danse contemporaine, d’équilibristes … de tous horizons. A suivre …
Texte : Stéphanie Jacob
Photo : DR