Rabat, une forteresse au destin de capitale
Histoire
Rabat est une ville aux mille et une facettes. Capitale depuis le début du siècle, elle n’a pas toujours connu le même essor. Longtemps laissée à l’abandon, cette cité porte les marques d’un millénaire, où se sont succédées les ethnies musulmanes marocaines et même européennes.
Pour remonter jusqu’aux origines de la ville, il faut citer son concepteur, celui qui a su se projeter mille ans plus tard, Abd Al-Mumin de la dynastie des Almohades.
Il édifia une forteresse et une mosquée, donnant naissance à ce que l’on nomme aujourd’hui la Kasbah des Oudaïas. A la fin du XIII° siècle, son petit fils, le Sultan Yacoub El Mansour prit le relais, et continua d’agrandir la ville, échafaudant des murailles tout autour pour se protéger d’éventuelles ripostes espagnoles.
A cette époque Fes était la capitale de l’empire, laissant Rabat en désuétude. Durant près de trois siècles, la ville dépérit au fil du temps.
Jusqu’en 1492, ou la “reconquista” de Grenade par les seigneurs catholiques, mit fin à l’oppression arabe en Andalousie. Les monarques musulmans qui se trouvaient en Espagne furent chasser du pays, et durent trouver refuge dans leurs terres d’origines.
Vers l’an 1515, selon les dires du diplomate Léon l’Africain, Rabat ne comptait plus qu’une centaine d’habitations. Un siècle plus tard, 300.000 musulmans espagnoles, les Morisques, furent à leur tour expulsés par le Roi Philippe III.
Au début du XVII° siècle, près de treize mille morisques se réfugièrent à Rabat. C’est à partir de cela que la ville connut une réelle expansion.
Durant plusieurs siècles, la cité passa une vie prospère. Jusqu’à ce les incidents de Lalla-Maghnia liés à la frontière entre le Maroc et l’Algérie, déclenchent la colonisation française.
En 1884, sous la direction de Jules Ferry, la France s’empare de plusieurs villes marocaines, qu’elle soumet à sa domination.
En 1912, selon les ordres du Général Lyautey, Rabat fut nommée capitale du pays, sous l’égide du protectorat. En 1957, un an après l’indépendance, lors de la nomination du Roi Mohammed V au pouvoir, Rabat conserva son statut et devint le sanctuaire de tous les souverains de la dynastie alaouite, jusqu’à sa Majesté le Roi Mohammed VI.
A cette époque Fes était la capitale de l’empire, laissant Rabat en désuétude. Durant près de trois siècles, la ville dépérit au fil du temps.
Jusqu’en 1492, ou la “reconquista” de Grenade par les seigneurs catholiques, mit fin à l’oppression arabe en Andalousie. Les monarques musulmans qui se trouvaient en Espagne furent chasser du pays, et durent trouver refuge dans leurs terres d’origines.
Vers l’an 1515, selon les dires du diplomate Léon l’Africain, Rabat ne comptait plus qu’une centaine d’habitations. Un siècle plus tard, 300.000 musulmans espagnoles, les Morisques, furent à leur tour expulsés par le Roi Philippe III.
Au début du XVII° siècle, près de treize mille morisques se réfugièrent à Rabat. C’est à partir de cela que la ville connut une réelle expansion.
Durant plusieurs siècles, la cité passa une vie prospère. Jusqu’à ce les incidents de Lalla-Maghnia liés à la frontière entre le Maroc et l’Algérie, déclenchent la colonisation française.
En 1884, sous la direction de Jules Ferry, la France s’empare de plusieurs villes marocaines, qu’elle soumet à sa domination.
En 1912, selon les ordres du Général Lyautey, Rabat fut nommée capitale du pays, sous l’égide du protectorat. En 1957, un an après l’indépendance, lors de la nomination du Roi Mohammed V au pouvoir, Rabat conserva son statut et devint le sanctuaire de tous les souverains de la dynastie alaouite, jusqu’à sa Majesté le Roi Mohammed VI.